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Saison 2008 3ème

Publié le par herve-du-87

Une semaine plus tard, le grand rendez-vous, Le Festival des Templiers à NANT (12).  Nous nous retrouvons à 18 coureurs des Pattes au beurre bien accompagnés, toujours.

Prise en compte des camping-cars le vendredi matin, mise en route à 12 heures de Rochechouart pour les uns, de ST JUNIEN et LIMOGES pour les autres. Arrivée devant le Roc Nantais vers 17 heures30. Frissons.

Direction le Camping des Vernèdes, où nous retrouvons une famille sympathique, qui administre ce camping.  Monique, Jean-Paul et Christophe Malzac.

Nous nous installons à 4 camping-cars. Direction ensuite, le village exposition, pour le retrait des dossards. La tension monte encore d’un cran.

Le samedi, nous assistons aux courses « La Templière » 11 Km où nos féminines se sont inscrites et illustrées, puis à la « VO2 Trail » 18 Km  et le « Marathon des Causses » 42 Km. A voir la souffrance puis le bonheur des arrivants, je suis impatiens d’en découdre.

En soirée, pasta-party improvisée dans un des camping-cars, dégustation de quelque breuvage Alsacien, et au lit.

Dimanche 26 octobre, je me réveille à 03 heures, dur dur, je me faufile pour récupérer le reste des pâtes de la veille, que je mange, froides, la route va être longue.

Le sac à dos étant près depuis le soir, je m’habille, petite toilette du matin, vaseline, dernières vérif. et nous voila partis pour la ligne de départ. 

Petite photo entre potes, allumage des frontales, la musique d’Era, (Améno) et en avant dans un long serpentin, qui va emprunter la route menant aux premières montées. Bouchon au premier coup de « cul » l’aventure commence vraiment. Regarder derrière soi c’est voir un serpent lumineux qui éclaire la nuit, c’est magnifique, saisissant même.

Les 15 premiers kilomètres jusqu’au 1er ravito de Sauclières, se passent sans encombre, assez frais par endroit, mais supportable. J’ai laissé Bernard et Jean Jacques partir car trop rapides pour moi.  Je retrouve néanmoins Philippe qui lui aussi se ravitaille au pied de la fontaine. Nous nous séparons ensuite, car je suis « trop lent », mais prudent.

Gestion de la longue montée jusqu’à St Guiral, où l’on croit ne pas en voire le bout. Le passage au sommet dans la forêt est spectaculaire avec les pistes caillouteuses recouvertes de  feuille.

Après St Guiral, descente d’enfer jusqu'au ravito de Dourbies où un comité d’accueil est présent. Nanou, ma chère et tendre, Annie, Betty, Thierry, Dominique et Christophe, sont là pour me guider vers le ravito, « photos », « t’as mal où, t’es bien », « oui oui tout va bien ». Que c’est bon la soupe à ce moment, puis ces petits morceaux de fromage. Terrible !!

Changement de tenue, puis départ vers l’ascension de la crête du Suquet, descente de fou sur Trêves et remontée sur le plateau d’Ubertatariès vers le ravito de Causse Bégon.  Je suis toujours bien dans ma tête et dans mes jambes. Je retrouve, d’autres suiveurs, Chantal, Jean Paul, Marie-Françoise et Michel. Philippe que j’ai raccroché à Trêves me suit. Nous repartirons ensemble. Je le laisserai avant la descente sur St Sulpice. Montée de l’avant dernier Causse pour rejoindre le Moulin de Cantobre. Une frénésie nous gagne, serions proche de l’horaire éliminatoire,  non encore une vingtaine de minutes d’avance, mais ça chauffe.  J’ai descendu jusqu’à ce dernier ravito, en « ambiance  vitesse », la tête dans le guidon. Quelques crampes plus tard, je me dirige vers le dernier tronçon, celui qui mène à la délivrance. L’ascension du Roc Nantais.  Je me fais une raison, je vais finir à la frontale, mais le moral est toujours là.  Après l’escalade de quelques palettes, je me vautre sur une souche de buis, en ratant mon appui. C’est deux concurrents forts sympathique qui m’ont décroché de ma position inconfortable, le cuissard coincé sur le buis et la tête en bas. Il en restera une cicatrice sur l’arrière de la cuisse. Merci à eux deux.

Cette dernière ascension est longue et technique, je commence à en baver grave, mais bon je m’approche graduellement de l’écurie.  Arrivée de nuit en haut du Roc Nantais, photo du village dans la nuit, la musique est audible,  avant la dernière descente et son fameux passage encordé. , passage sur le pont, l’euphorie me gagne, je cours vers la ligne d’arrivée où je suis le dernier de la troupe à me présenter, ils sont tous là à m’attendre, quel pied. 13h30’49’’ comme vu sur la photo, que du bonheur.  Je récupère mon  tee-shirt et rejoins mes supporters. Quel pied.  On refait le match, quelques instant, un petit ravito et puis direction, la douche, champagne foie gras etc. etc.….


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